Consultant RPA / Smart Automation H/F

RPA – CDI – Oujda and Rabat – 2 ans

Dématérialisation et automatisation de la gestion des factures fournisseurs

L’automatisation au service de l’expérience client

Paris Summit 2023 : Novelis présent à l’événement annuel de son partenaire SS&C Blue Prism dédié à l’automatisation

Le Paris Summit 2023 marque l’événement annuel de notre partenaire SS&C Blue Prism dédié à l’automatisation.

Cette matinée riche en échanges et découvertes sera l’opportunité pour clients et partenaires de partager leurs expériences et bonnes pratiques en matière d’automatisation intelligente. Bien plus que des conférences, le Paris Summit se décrit comme une célébration de l’innovation qui façonne l’avenir de nos entreprises.

C’est au Cercle d’Aumale que Novelis est conviée afin d’animer une conférence avec l’un de ses clients autour du Process Intelligence. Novelis accompagne son client dans la cartographie de son système d’information en vue d’une refonte et dans le déploiement de BPPI, la solution de Process Intelligence de SS&C Blue Prim. Durant la conférence nous rentrerons dans les détails du projet, ses clés de succès et les résultats obtenus à ce jour, le projet étant toujours en cours.

Notre équipe composée de Mehdi Nafe – CEO de Novelis, Nassima Ait Bihi – VP Head of Sales & Marketing Southern Europe et Raphaël Brunel – Sénior Business Analyst et expert en Process Intelligence, sera sur place pour répondre à toutes vos questions opérationnelles et techniques : problématiques métiers et sectorielles, usages liés à l’IA, l’automatisation intelligente, évolution de la RPA et les innovations du Process Intelligence.

C’est grâce aux synergies uniques entre ces différentes technologies que nos clients parviennent à débloquer de nouveaux niveaux d’efficacité et de productivité chaque jour. Par l’automatisation de certains processus métiers et l’utilisation de l’IA, votre entreprise aussi – quelle que soit sa taille – peut être en mesure de gagner un avantage concurrentiel crucial à l’heure du tout digital.

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Paris Summit 2023

En quoi les outils de Process Intelligence peuvent être un tremplin vers votre objectif d’efficacité opérationnelle ? 

Retour historique

Depuis de nombreuses années, les solutions de RPA (Robotic Process Automation) sont apparues comme des outils de choix pour accélérer les processus et gagner en efficacité opérationnelle. Le principe :

  • Faire réaliser les tâches répétitives et sans valeur ajoutée par un robot d’une part,  
  • Laisser l’humain se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée (analyses, prises de décision, créativité…) d’autre part.

Tout le monde y gagne : les risques d’erreur diminuent drastiquement, la capacité à faire des équipes opérationnelles se concentre au bon endroit. Ce marché est mature, avec de nombreuses solutions de RPA disponibles, et l’on parle aujourd’hui de Smart Automation. L’intelligence artificielle permet en effet une sophistication de plus en plus élaborée des robots. Les solutions de Process Intelligence (PI) sont, elles, apparues plus récemment sur le marché.  

Alors qu’est-ce que le Process Intelligence ? 

Le Process Intelligence permet de collecter et analyser les données des processus afin de comprendre chaque étape d’un processus (durée de l’ensemble du processus, temps d’attente moyen entre chaque étape, équipes en charge, …), visualiser les goulots d’étranglement, et trouver des solutions aux  problèmes rencontrés.  

Pour ce faire, les données utilisées sont issues des données de logs récoltées sur l’ensemble des systèmes utilisés pour dérouler le processus étudié (ERP, CRM, outils métiers, etc.…). Principalement, le process intelligence se base sur plusieurs outils tels que le process mining, la modélisation des processus (type BPMN), le task mining, ou encore le jumeau numérique (digital twin). Tous ces outils fonctionnent grâce à l’intelligence artificielle et plus particulièrement au machine learning. 

Les enseignements tirés d’une solution de Process Intelligence permettent aux organisations de baser leur stratégie d’amélioration de l’efficacité opérationnelle des processus sur une analyse en profondeur des données historiques et non plus uniquement sur des entretiens qualitatifs. En effet, le Process Intelligence permet une analyse de l’ensemble des processus tels qu’ils se sont déroulés, en mettant à jour toutes ses variances, ses fréquences, ses coûts, ses durées…  Ces informations essentielles, qui améliorent la connaissance du métier envers ses propres fonctionnements, permettent ensuite de définir les axes d’amélioration à prioriser, que ce soit sur la voie de l’amélioration, la simplification, l’automatisation du processus, ou encore celle de l’accompagnement au changement (formations, communication, etc.). 

Quels types de gains attendre du process intelligence ? 

Développement des bonnes pratiques : En mettant à jour la façon dont les processus s’exécutent « dans la vraie vie », et non comme ils sont sensés se dérouler, le processus optimal pourra se dessiner et servir de référence au développement des bonnes pratiques en interne. 

Mise en lumière des dysfonctionnements des processus : Les goulets d’étranglement, doublons / redondances dans le processus, qui limitent la productivité, sont repérés facilement, visuellement. 

Optimisation des coûts : L’amélioration de l’efficacité du processus, tant par la mise en lumière du processus cible que l’élimination des goulots d’étranglements et divers dysfonctionnements repérés, aura un impact réel sur le coût de celui-ci. 

Temps pour obtenir une vision claire des processus métiers : Ce chemin peut être long et complexe en raison du nombre d’acteurs intervenant sur le processus, du nombre de SI utilisés, et du manque de connaissance complète du processus de bout en bout. Les outils de Process Intelligence permettent de réduire sensiblement ce temps de travail préalable au choix des processus ou parties de processus à automatiser (RPA). 

Le Process Intelligence permet ainsi de réaliser un pas de côté dans le processus d’automatisation à tout va dans lequel les organisations sont lancées. Par ailleurs, la capacité du Process Intelligence à calculer et mesurer les impacts de chaque stratégie d’amélioration du processus étudiée (automatisation, refonte d’un outil…), et donc de comparer les ROI des différents scénarios, permet de minimiser les risques et de s’assurer que l’effort est mis au bon endroit. Enfin, comme le Process Intelligence offre la possibilité de monitorer les processus et leur performance en temps réel, il devient un outil de pilotage de votre stratégie d’efficacité opérationnelle. 

En conclusion, la mise en place de ce type de solution vous permet de dessiner un chemin plus efficient et impactant vers l’amélioration continue de vos processus. 

RPA : de la robotisation des processus à l’automatisation intelligente

Chaque année les équipes A CAPELLA Consulting se réunissent pendant 2 jours de séminaire pour partager des moments de convivialité, des ateliers de travail, des sessions de partage et d’acculturation. Cette année, les consultants ont ainsi eu l’occasion d’accumuler et d’approfondir leur maîtrise de la RPA (Robotic Process Automation) à l’occasion d’un atelier de travail mené avec leur partenaire  Novelis représenté par  Walid Dahhane, CTO de  Novelis .

Dans cet article nous vous proposons de revenir sur les concepts adossés à l’acronyme RPA et ses cas d’usage.

RPA qu’est-ce que c’est ?

La RPA (Robotic Process Automation, robotisation des processus) est un sujet d’innovation et d’actualité mais dont le fond tire ses origines à la naissance de l’informatique. Il est donc important de comprendre que le sujet même d’automatisation ne date pas d’hier.

Souvent la difficulté que nous avons à définir la RPA c’est de montrer en quoi elle diffère des processus d’automatisation que nous connaissons déjà. La première difficulté réside dans le mot même de « robot » qui ne s’entend pas comme un robot électronique fonctionnant seul mais bien comme un logiciel d’automatisation d’un processus bien défini. La seconde tient au frein psychologique placé derrière le mot « robot » qui induit pour certains que ces derniers sont voués à remplacer l’humain dans l’exécution des tâches.

Pour Walid Dahhane « RPA est l’acronyme de Robotic Process Automation » qui se traduit en français par Robotisation des processus automatisés. Ce n’est rien d’autre qu’un logiciel appelé robot, qui réalise des travaux de traitement et de manipulation des données, d’échange entre les différents systèmes informatiques et de communication interne et externe.

L’idée derrière la RPA est donc la robotisation des processus métier qui nécessiteraient l’intervention d’un humain. Le robot réalise ainsi une succession de tâches prédéfinies en fonction d’informations précises et identifiées. Il capte des données dans plusieurs systèmes, digitalise et exécute des actions habituellement accomplies par des hommes. Quelles activités sont automatisables avec la RPA ?

Une fois que l’on comprend mieux le concept même de robotisation des processus, il convient de s’interroger sur la nature des activités que l’on peut automatiser.

La réponse est : presque tout ce qui se passe sur un ordinateur et qu’un humain peut contrôler par l’intermédiaire d’une souris et d’un clavier (comme par exemple : émuler des clicks, saisir des données, copier/coller, naviguer sur plusieurs écrans, se connecter à des applications) et aussi effectuer des traitement purement informatiques (comme par exemple : appeler des web services, se connecter à des BDD). Tant que la technologie peut effectuer l’action seule sans l’intervention d’un être humain et sans une partie cognitive dans le déroulement du processus, nous sommes dans un contexte d’automatisation RPA.

La RPA permet donc de réaliser des transactions avec n’importe quelle application de la même façon qu’un humain, et ce pour exécuter des tâches structurées.

Si on prend l’exemple des robots Kiva d’Amazon, nous sommes dans un autre domaine, celui de la robotique électronique, où les robots opèrent seuls des tâches de logistique par le biais de l’apprentissage. Dans le cadre de la RPA, nous parlerons toujours de robotisation de processus. La différence réside ainsi dans la technologie. En RPA, nous sommes sur une technologie « ordinateur » mais qui ne présente pas, nativement, de fonction cognitive type Intelligence Artificielle dans son processus d’exécution. Un chatbot peut par exemple faire partie d’un processus RPA en tant que composant mais ne sera pas un processus exécutable en tant que tel.

Nous ne trouvons donc pas d’intelligence derrière la RPA mais pouvons en avoir dans certains des composants auxquels elle fera appel (c’est ce que l’on appelle la RPA cognitive – voir plus bas dans l’article dans les différents types de RPA). Si on introduit de l’intelligence dans le processus RPA, nous tuons la RPA et cela rassure d’autant plus de savoir qu’elle ne fera que reproduire ce que nous lui demandons de faire sans prise d’initiatives et sans prise de décision autonome comme nous pouvons avoir dans l’Intelligence Artificielle.

Les systèmes RPA n’ont d’ailleurs, le plus souvent, pas vocation à vivre longtemps sans opérations de maintenance ou ajustements car les processus qu’ils automatisent peuvent évoluer constamment. Nous retrouvons ainsi naturellement beaucoup de RPA dans des phases transitoires de transformation du SI.RPA : où en sommes-nous ?

Selon le Forrester Research « 25% des tâches seront automatisées à l’horizon 2020 ».

Ces dernières années, la robotisation des processus est devenue une option de plus en plus privilégiée par les entreprises pour digitaliser rapidement certaines opérations simples et répondre rapidement à des évolutions réglementaires. La RPA est en effet compétitive par rapport à d’autres solutions plus longues et plus coûteuses à mettre en place tels que les projets d’intégration IT ou encore l’externalisation de ressources.

Les entreprises qui optent pour la RPA dans la digitalisation de leurs processus y trouvent ainsi de nombreux avantages :

  • Qualité et Précision : la RPA élimine en effet le risque d’erreur humaine inhérent aux processus métiers et permet d’obtenir des résultats fiables et maîtrisés
  • Cohérence et Qualité de service : la RPA permet de mieux maîtriser les processus et de les optimiser
  • Efficacité financière : la RPA permet de diminuer les coûts et de réduire le délai d’exécution des tâches avec un ROI souvent très rapide
  • Audit, Sécurité et Conformité : la RPA permet de paramétrer les processus afin qu’ils soient conformes aux normes et règles nécessaires (sécurité, audit, GDPR…) et apporte une traçabilité qui peut être exigée
  • Productivité et Expérience : la RPA permet aux collaborateurs d’une entreprise de se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée en automatisant des tâches répétitives
  • Intégration facile : la technologie RPA peut s’interconnecter facilement et rapidement avec des systèmes existants tout en intégrant des algorithmes avancés et des outils d’apprentissage automatique dans ses composants.
  • Fiabilité et disponibilité : enfin la RPA est fiable et disponible à tout moment et le processus ne souffre d’aucune rupture à l’instar d’une action réalisée par un être humain

Quels sont les cas d’usage de la RPA ?

Le choix d’une technologie RPA est particulièrement indiquée pour :

  • La génération de rapports périodiques, la saisie des données et l’analyse des données.
  • La réalisation de tâches répétitives programmées 50 à 60 fois par jour.
  • La génération d’e-mails en masse, l’archivage et l’extraction.
  • La connexion à l’ERP et autres transactions back-office.

Pour savoir quel processus nous pouvons automatiser et si la technologie RPA est éligible, nous pouvons suivre le schéma de décision suivant :

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D’autres problématiques sont cependant à prendre en compte comme le nombre de robots à mettre en place (on peut vite aboutir à un nombre important et difficile à maintenir), savoir si le système existant peut les gérer, quel sera l’impact sur la bande passante et sur les interfaces utilisateurs…

La bonne définition du cas d’usage est primordiale pour maximiser le ROI, l’objectif n’étant pas de remplacer des équipes mais bien d’en améliorer l’efficacité.

Exemple de use case présenté par Novelis : Une multinationale du secteur alimentaire avec une présence sur 4 continents souhaitait réduire les tâches répétitives, à faible valeur ajoutée, qui interféraient avec les activités principales du département administratif et logistique. L’enjeu était de taille puisque le taux d’erreur dans le département logistique impliquait un coût total de 1,2 M $ en 2016. Elle a fait le choix de la technologie RPA et dispose aujourd’hui de 5 Robots qui exécutent des opérations à la direction financière et au département logistique, sans avoir recours à une intervention humaine (Processus non assistés) avec plus de 25.000 transactions réalisées quotidiennement. L’implémentation de la RPA a ainsi impliqué une économie annuelle de l’ordre de 300 K$, mais l’exploit le plus intéressant est l’élimination des erreurs humaines chiffrées annuellement autour de 1,2 M$. Elle a par ailleurs réalisé une économie de l’équivalent de 75 ETP en 6 mois, permettant ainsi à ses employés de traiter d’autres tâches à plus forte valeur ajoutée.Quels sont les différents types de RPA ?

On peut distinguer 2 grands types de RPA : la RPA traditionnelle et la RPA cognitive. La RPA traditionnelle est elle-même divisée en deux sous-catégories :

  • La RPA assistée qui permet d’automatiser partiellement des processus complexes pour obtenir plus d’efficacité opérationnelle mais où nous avons encore besoin de l’intervention d’un être humain. C’est le cas par exemple de processus automatisés dans un centre d’appel où la RPA va faciliter et accélérer le processus en proposant des choix au téléconseiller en fonction de certains critères. Ce type de RPA est souvent utilisé pour des processus de front office.
  • La RPA non assistée, à l’inverse, automatise complètement des processus métiers en maximisant ainsi le ROI escompté et sans qu’un être humain ait besoin d’intervenir. C’est le cas par exemple d’un système alimenté à partir du contenu de mails reçus. Ce type de RPA est souvent utilisé pour des processus simples de Back Office.

La RPA cognitive va intégrer des composants intelligents au sein du processus automatisé afin de cadrer des éléments qui impliquent un raisonnement humain ou une prise de décision en fonction de certains critères bien définis. On peut par exemple associer à la RPA une technologie OCR (Optical Character Recognition)*ou de Machine Learning. Il faut bien comprendre que nous parlons d’ajout de composants cognitifs/IA mais que le squelette qui permet de définir le processus métier, lui ne peut pas changer et ne peut pas être intelligent. Un robot ne pourra donc pas décider seul d’ajouter une nouvelle dimension au processus qui n’a pas été définie précisément avant. Quels sont les outils d’automatisation du marché ?

Il existe de nombreux logiciels d’automatisation de la RPA, et le marché est en pleine croissance. Dans le  Magic Quadrant 2019 de Gartner  pour l’Automatisation Robotisée des Processus (RPA), nous retrouvons en tête (voir figure-ci-dessous):

  • Uipath , le leader, dont la promesse est d’être accessible à toutes les techniques sans avoir de connaissances. Leur ambition pour le futur: que le logiciel soit présent sur tous les ordinateurs au même titre que Windows. Mais force est de constater que même avec des composants emballés et très visuels, la solution n’est pas encore appréciable par tout un chacun. Une version open source est proposée pour un usage strictement personnel.
  • NICE , à l’inverse nécessite d’avoir au moins 2 ans d’expérience de la programmation objet pour être manipulé. C’est une solution utilisée pour les gros projets d’automatisation.
  • Prisme bleu
  • Automation Anywhere
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La présentation de Walid Dahhane s’est terminée sur un atelier de travail où les consultants A CAPELLA Consulting ont pu travailler à l’élaboration de use cases propres au secteur de l’assurance et de la protection sociale.

En conclusion, il faut retenir que la robotisation des processus est particulièrement indiquée pour éliminer des tâches répétitives et fastidieuses, accélérer un processus opérationnel et réduire les coûts. La RPA sera toujours utilisée pour automatiser un processus métier basé sur des règles mais tous les processus ne sont pas forcément éligibles à la RPA et il faut se poser les bonnes questions en termes d’enjeux et de ROI avant de se lancer dans un projet. Même si un POC peut être réalisé en quelques semaines/mois, l’engouement des DSI pour ce type de solution a amené la création de plusieurs robots sur étagère que l’on peut désormais acheter en ligne pour répondre à un use case générique et ce sans remplacement de systèmes existants. Les structures IT doivent cependant demeurer vigilantes sur la gestion des évolutions de leur système d’information et la maintenabilité des logiciels particulièrement challengeant dans le cadre d’un déploiement de milliers de robots.

* Le mot OCR signifie reconnaissance optique de caractères ou reconnaissance de texte, une technologie qui permet de convertir différents types de documents tels que les documents papiers scannés, les fichiers PDF ou les photos numériques en fichiers modifiables et interrogeables. (Source Abbyy, une des solutions RPA référentes sur le marché pour son alliance OCR/Machine Learning)

[Paris User Group] Decipher IDP : Passer de l’automatisation 1.0 à l’automatisation intelligente 

Vous avez déjà un ou plusieurs programmes RPA en place et vous souhaitez optimiser leur efficacité, mais la plupart de vos données sont bloquées dans des documents difficiles et trop long à traiter ? L’automatisation intelligente à grande échelle commence par le traitement des documents et pour cela, l’accès à vos données se doit d’être simple et rapide pour vos équipes. L’Intelligent Document Processing (IDP) est ainsi devenu un levier clé des stratégies d’automatisation en soulageant les équipes de cette tâche rébarbative et fastidieuse grâce à l’OCR associée à l’IA permettant notamment d’extraire automatiquement les informations des documents complexes.  

Avec la solution de SS&C Blue Prism, Decipher IDP, accélérez l’extraction des données dont vous avez besoin et étendez la portée de l’automatisation.  

Conçu pour les utilisateurs métier, Decipher IDP vous permettra de valider et extraire les données de documents structurés, non structurés et semi-structurés. Bénéficiez d’une interface utilisateur intuitive, facile à utiliser, sans codage complexe ni configuration préalable. Étant donné que Decipher IDP s’intègre directement avec Blue Prism, vous êtes opérationnel en quelques heures au lieu de plusieurs jours. 

Au programme de notre Club Utilisateur :  

  • Découverte de l’IDP (Intelligent Document Processing) au travers de différents cas d’usages  
  • Fonctionnalités et utilisation de l’outil Decipher IDP 
  • Démonstration  
  • Les clés de succès d’un projet IDP 

Cette session sera présentée par El Hassane Ettifouri, Directeur Innovation de Novelis. 

Pour aller plus loin, lisez notre article « Decipher IDP : Passer de l’automatisation 1.0 à l’automatisation intelligente »

Interview cycle #5 “Au Coeur de l’Automatisation”​ : focus sur Novelis Consulting

Fabien Fouissard

Pour cette 5ème interview, j’ai le plaisir de pouvoir échanger avec le fondateur de Novelis Consulting. Avec l’innovation au cœur de sa stratégie, forcément le sujet Automatisation ne laisse pas Novelis indifférent, mais laissons Mehdi Nafe l’exprimer avec ses propres mots!

Question 1 : Bonjour Mehdi, pour commencer, pourriez-vous s’il vous plait vous présenter ainsi que votre structure Novelis Consulting, son positionnement, vos objectifs?

Je suis Mehdi Nafe, cofondateur et dirigeant du groupe Novelis . Je suis ingénieur de formation et homme de projets. J’ai fait l’essentiel de ma carrière dans la direction de programme dans les structures intervenant sur la transformation digitale.

Novelis est une entreprise jeune et dynamique, fondée autour de valeurs fortes et avec un focus sur l’innovation et la Recherche. Notre activité s’articule autour de 2 pôles majeurs : Lab R&D et Services.

Dans le cadre de l’entité Services, nous travaillons sur divers projets liés à l’automatisation et à la transformation des usages digitaux, aussi bien à destination de nos clients que du grand public.

Au sein du Lab Recherche & Développement, nous adressons des sujets d’innovation qui font l’actualité technologique : l’intelligence artificielle, les objets connectés, la réalité virtuelle, le Devops

Novelis se positionne clairement sur un mode de management horizontal, loin des couches de hiérarchie ou des organisations rigides et autoritaires. Nous donnons un espace de respiration à nos collaborateurs pour être des acteurs importants de leurs carrières et leur progression.

Novelis se positionne clairement sur un mode de management horizontal, loin des couches de hiérarchie ou des organisations rigides et autoritaires

Chez Novelis, nous valorisons l’humain, le collectif, l’audace, l’innovation et la prise d’initiative.

Question 2 : Chez NICE, en tant que fournisseur d’une suite logicielle de RPA, nous pouvons constater que de plus en plus d’entreprises intègrent le sujet automatisation dans leurs réflexions et dans leur roadmap. Quel est votre point de vue sur la question chez Novelis?

Pour commencer, nous partageons ce constat quant à la prise de conscience du sujet RPA comme alternative, dans certains cas, de projets IT dits « classiques ». Il est évident qu’une Direction IT est capable d’adresser, via des projets informatiques, la plupart des besoins métiers qui lui sont adressés. Cela étant, ces projets ne sont pas toujours « intéressants » d’un point de vue « time to market » ou complexité d’architecture.

Notons aussi que tous les processus ne sont pas automatisables : il ne faut pas forcer certains cas d’application avec une approche idéologique. Il faut accepter que certains processus ne soient que partiellement automatisables.

Il ne faut pas forcer certains cas d’application avec une approche idéologique.

De ce fait, il existe donc une alternative réelle avec le RPA avec un potentiel particulièrement intéressant sur la dimension ROI. Sans compter que chez Novelis, nous nous intéressons aussi à cette technologie sous l’angle des « ponts » qu’on peut établir avec l’intelligence artificielle, renforçant encore un peu plus l’univers des possibles.Question 3 : Au travers de votre expérience liée aux projets menés, mais aussi à vos propres études et benchmark menés en interne, qu’apporte selon vous Mehdi une solution d’automatisation, de RPA aux organisations? Qu’est-ce qui fait que le choix de cette technologie devient pertinent? Pour quels types de processus?

Selon moi, la première des valeurs fournies est la démultiplication des moyens offerts par le RPA aux entreprises. Cette possibilité intrinsèque de pouvoir faire plus sans impacter le nombre de ressources nécessaires.

L’argument « time to market » est également intéressant car les projets d’automatisation permettent d’aller en production plus rapidement. Il y a également le fait de pouvoir disposer d’une vision concrète et rapide de ce qui est en train d’être automatisé.

Une autre force à signaler est, la faible adhérence du RPA au SI. Aujourd’hui les entreprises ont beaucoup d’applications, doivent gérer la sécurité et prendre en compte les problématiques d’urbanisation : le fait que le RPA soit juste consommateur du SI, cette dimension réellement non intrusive, est un avantage décisif.

Une autre force à signaler, la faible adhérence du RPA au SI

J’ajouterai aussi le fait que lancer un projet de RPA est aussi l’occasion d’adapter et optimiser ses processus, de les retravailler et donc de s’offrir l’opportunité de proposer une meilleure expérience utilisateur et une meilleure efficacité.

Question 4 : Le marché logiciel du RPA intègre de nombreux acteurs. Quels sont de votre point de vue chez Novelis, les critères clés qui permettent de choisir une solution de RPA plutôt qu’une autre?

Le premier de tous les points à prendre en compte est que la solution retenue doit être capable à la fois de proposer du Robotic Process Automation (robots autonomes sur serveurs) mais aussi du Desktop Process Automation.

En second lieu, selon nous chez Novelis, la capacité à supporter et intégrer des modules externes est très important. En effet ça augmente les champs des possibles pour bénéficier d’une meilleure couverture fonctionnelle en adéquation avec les processus eux-mêmes.

Enfin, même si ce sont des éléments tout aussi importants, la stabilité, la fiabilité et le niveau de maturité de la solution doivent être pris en compte. De ces derniers éléments, la sélection d’une solution qui a fait ses preuves et dont on partage la roadmap et le positionnement sur plusieurs années sont aussi pris en compte fortement.Question 5 : Chez Novelis, que proposez-vous comme approche à vos clients vis-à-vis du RPA? Quels sont, selon vous Mehdi, les éléments qui vous distinguent de la concurrence? Quid finalement des parties liées au consulting lui-même et à la partie delivery – run?

Chez Novelis, on propose bien entendu la capacité d’intégrer et déployer des projets RPA sous différentes formes, en intégrant la partie compréhension des processus, recommandations puis développement et maintenance.

Cela étant, nous nous différencions surtout sur le potentiel lié à notre laboratoire de recherche en particulier la partie IA. Là encore, il s’agit de pouvoir apporter une valeur additionnelle de façon native et « seamless » dans le projet lui-même.

Dans le prolongement de cette approche, notons deux points clés :

  • Le support lié à l’OCR. Toutes les solutions intègrent plus ou moins bien ce sujet mais nous avons l’ambition d’aller encore plus loin avec notre laboratoire de recherche. C’est un point important car la lecture de documents, d’images est un point non négligeable dans les traitements Front & Back Office des organisation.
  • Le support lié au NLP. Il s’agit ici au travers d’IA et de ML de proposer une meilleure compréhension et interprétation des données non structurées, en entrée des processus afin de pouvoir augmenter le nombre de cas éligibles.

En réalité, nous proposons réellement de « pousser » les frontières naturelles du RPA, tout en s’appuyant bien entendu sur les roadmaps des éditeurs. Notre vocation est réellement d’apporter une verticalité qui transcende les limites éventuelles afin de proposer une valeur ajoutée accrue des processus optimisés et révisés.

Question 6 : Quelle est la question non posée à laquelle vous souhaiteriez répondre chez Novelis autour du RPA?

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C’est normal de se poser des questions, c’est tout à faire légitime. Est-ce que les robots remplacent le hommes? Non, il faut prendre du recul et garder à l’esprit une perspective historique.

Le RPA et l’IA impactent les organisations bien entendu comme les évolutions technologiques précédentes ont pu aussi révolutionner le travail au quotidien.

Cette évolution est positive. Pouvoir avec 100 personnes faire le travail de 110 c’est se donner la capacité de faire mieux, de diminuer le nombre d’erreurs, le stress. Il reste alors à l’homme les tâches et fonctions à plus forte valeur ajoutée. L’homme est concentré sur ce qui a le plus de sens, le plus de valeur, les processus où l’empathie et la prise de responsabilité sont déterminantes. Bien entendu, il y aura aussi des abus, ne soyons pas naïfs mais cela ne viendra pas de l’outil lui-même mais de l’usage qui en est fait.

Chez Novelis, nous sommes réalistes et optimistes. Nous sommes donc totalement convaincus qu’il s’agit d’une solution de progrès, de progrès social.

Un grand merci pour le temps accordé Mehdi ! Pour les lecteurs qui souhaitent en savoir plus sur l’offre Automatisation de Novelis, n’hésitez pas à le contacter directement sur Linkedin, c’est ici. Pour ceux qui veulent me contacter, vous savez comment procéder. A bientôt pour une nouvelle interview.

L’automatisation, fossoyeur de nos emplois… vraiment ?

En matière d’automatisation, la France est en retard par rapport à ses voisins européens. Les pays nordiques, l’Allemagne, mais aussi la Grande Bretagne et l’Espagne sont en avance par rapport à nous. Plusieurs indicateurs permettent de le mesurer : le nombre limité de centres d’excellence en automatisation chez les acteurs du CAC40, La quasi absence de grands groupes ayant plusieurs plateformes d’automatisation, le taux de pénétration de la technologie dans les entreprises de taille intermédiaire ou encore la maturité et profondeur des roadmaps d’automatisation intelligente grâce à l’apport de l’OCR et de l’intelligence artificielle.

Un pareil retard paraît difficile à entendre chez nos entreprises les plus importantes. Notre frilosité bien connue concernant l’investissement technologique n’explique pas tout : existe-t-il aussi un malaise lié à des préoccupations sociales vis-à-vis de l’automatisation ? Plus clairement l’automatisation serait-elle le nouveau fossoyeur de nos emplois ?

Une peur qui vient de loin

Il s’agit là d’une idée récurrente à chaque bouleversement technologique ou industriel. De l’avènement des machines à vapeur, jusqu’au tsunami digital que nous vivons depuis une décennie. A chaque étape, il y a une remise en question, de la peur de l’angoisse, des impacts ponctuels suivi par une création de richesse beaucoup plus importante qui ouvre de nouvelles perspectives. In fine, le progrès et l’innovation ne sont d’autres que des outils dans les mains de l’Homme. C’est ce que nous en faisons qui fait la différence : réel outil de progrès et de croissance ou simple levier d’optimisation financier “court-termiste”.

Il est néanmoins indéniable que l’ensemble de notre économie – et par conséquence nos jobs – pourrait souffrir de notre retard. En effet, dans une économie mondialisée, l’automatisation est un facteur différenciant à double titre : c’est d’abord un levier de compétitivité redoutable, mais surtout un levier de croissance inespéré. Pensez à tout ce que nous pouvons réaliser tout en maîtrisant nos dépenses. Faire 110% avec 100 ! C’est faisable, car les ROIs des projets d’automatisation sont globalement constatés en moins d’une année : autrement dit les coûts de mise en œuvre sont amortis en quelques mois, avec des coûts récurrents très faibles en comparaison avec les standards de l’IT.

Une opportunité réelle

Se détourner de ce chantier constituerait un handicap majeur pour nos champions à l’international et nous priverait de quelques points de croissance qui nous feraient cruellement défaut en ces temps troubles.

Il y a ensuite le sujet du bien-être au travail. Il est évident que la génération des millennials a bouleversé le rapport au travail : les notions de plaisir et d’accomplissement personnel sont prégnantes. L’automatisation joue dans ce contexte un rôle d’aspirateur de tâches pénibles et à faible valeur ajoutée. Imaginons des robots sur nos postes de travail, qui interagissent avec nous en permanence, qui détectent nos actions en temps réel, et nous proposent un support nous permettant d’aller plus vite sur nos tâches (rédaction et personnalisation de mails, extraction des informations cross applications, pré-saisie automatique de comptes-rendus…). L’impact sur notre confort de travail et notre productivité serait important !

Je n’ai pas de doute que les Français et les partenaires sociaux soient matures et pragmatiques. Ils ont besoin de clarté dans les objectifs et de la clairvoyance dans la méthode. Une roadmap d’automatisation ne peut réussir qu’à condition qu’elle soit fermement accompagnée d’une communication transparente, une conduite du changement bienveillante et volontariste ainsi que des plans de formation ambitieux et audacieux.

Vers un digital plus responsable

Pour finir, qu’en est-il d’un point de vue écologique ? L’automatisation est un outil qui permet de simplifier les systèmes d’information, et par conséquent de réduire l’infrastructure d’hébergement et l’empreinte carbone associée. En couplant cela à une approche de rationalisation et d’urbanisation résolue, il est possible d’optimiser les infrastructures digitales, en faisant du sur-mesure, grâce notamment aux nouvelles architectures modulaires -microservices- capables de gérer automatiquement leur scalabilité. Autant de facteurs favorables au regard de la transition écologique incontournable qui s’annonce.

En définitive, faisons-nous confiance les uns les autres ! Faisons de ce progrès technologique un moyen pour aller plus loin et plus vite dans notre transformation et un levier de plus pour traverser la crise profonde qui nous guette. L’Homme a toujours transformé ces moments charnières en sources de périodes de prospérité. Nous avons en France un talent unique pour réussir des prouesses, notre French flair inimitable !

[Livre blanc] Comment l’automatisation peut vous aider à surmonter les défis de la relation client  

Les attentes des consommateurs ont changé et l’expérience client est devenue un facteur majeur de différenciation, d’autant que sa qualité est de plus en plus facilement mesurable et comparable. Un service de meilleure qualité passera notamment par une meilleure connaissance client pour une plus grande personnalisation des interactions et une réactivité sans faille. L’excellence est aujourd’hui attendue à toutes les étapes du parcours client et les organisations vont devoir jouer des coudes pour se différencier et fidéliser leurs clients. Nombre d’entre elles se sont ainsi intéressées à l’automatisation comme levier d’efficacité et de différenciation pour accélérer leurs processus de gestion de la relation client. 

Novelis vous propose d’en découvrir les bénéfices dans son livre blanc « Comment l’automatisation peut vous aider à surmonter les défis de la relation client » divisé en trois parties : 

Retour d’expérience de notre client Contaxium : La Smart Automation au service de l’efficience des agents en centres d’accueil téléphonique 

Nous reviendrons sur le cas de l’un de nos clients, Contaxium, spécialiste de l’accueil téléphonique externalisé et sur-mesure qui a décidé de se lancer dans une démarche d’automatisation et de digitalisation de ses processus métiers. 

Eric Esnault – CEO de Contaxium nous expliquera comment Contaxium a misé sur la Smart Automation pour améliorer la gestion de la relation client lors d’une interview partagée avec Dominique Duquennoy – Director Customer Success Manager de SS&C Blue Prism et Mehdi Nafe – CEO de Novelis. 

Les tâches à fort potentiel d’automatisation dans la relation client 

L’automatisation de la relation client est devenue stratégique et peut s’appliquer à un large éventail de processus dans la gestion de la relation client. Dans ce livre blanc, découvrez des exemples de tâches à fort potentiel d’automatisation dans ce domaine et inspirez-vous pour définir des business cases éligibles au sein de votre organisation. 

Réussir son projet d’automatisation en 7 coups gagnants  

L’automatisation est mise en œuvre au niveau de l’entreprise pour mieux accompagner la transformation digitale. Pour vous offrir toutes clés de réussite de votre démarche d’automatisation nous vous proposons de suivre 7 étapes indispensables pour mener à bien votre projet. Ces sept facteurs interconnectés permettront à votre programme d’automatisation de répondre aux objectifs que vous vous êtes fixés. 

Évaluer ses processus est indispensable lorsque l’on souhaite se lancer dans une telle démarche car cela va vous permettre de mesurer l’impact de la rentabilité du processus d’automatisation. Pour vous aider dans cette première étape, nous vous proposons une analyse gratuite pour qualifier le potentiel d’automatisation de votre processus avec l’un de nos business analyst ! À la suite du rendez-vous, repartez avec un macrochiffrage ainsi qu’une analyse détaillée pour évaluer les risques, optimiser la gestion de vos ressources et saisir les meilleures opportunités.  

N’hésitez pas à nous contacter